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White-town

Description :

"Mon unique amour a jaillit de mon unique haine.
Je l'ai connu trop tôt et reconnu trop tard
L'amour est pour moi un enfant bâtard
qui me pousse à aimer la source de ma haine"

(Fans de Romeo + Juliet, on se comprends ;3)

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Fool's overture

Fool's overtureAutant donner la couleur du truc dès le début.


Tout d'abord, bonjour gen d'internet. Je voudrais déjà préciser un truc vu que la première chose que tu vois c'est ce montage sans saveure qui te dit déjà "barre toi c'est une fana twincest". Ba oui en effet j'en suis une. *ZBAF*


Mais si ça peux te rassurer je n'y consacre que 50 % de ma misérable existence et ça ne fait que 3 ans que ça m'a mordu. T'es rassuré maintenant ? Non ? Bon ...


La plupart des textes que j'exposerais se passerons dans le passé, dans leur ancienne carrière.


Bien sûr je vais donner un avertissement préliminaire qui ne servira à rien : Certains textes contiennent des scènes sexuelles explicites. (Je vous rassure j'essai d'éviter de les décrire comme une gamine de 12 ans qui a vu le premier porno de sa vie)


Un deuxième avertissement : Il y a aussi beaucoup de scènes violentes. Je t'aurai prévenu, groupie de 8ans et demi, viens pas chialer après !


J'écris de manière thérapeutique. C'est à dire que j'utilise l'écriture pour évacuer mes propres démons donc ici, Bill et Tom ne sont que des "acteurs" que j'utilise à des fin très égoïste. (dans ce bas monde qui ne l'est pas ?) C'est entre autre un facteur qui expliquerais le caractère violent, pervers et sombre de la plupart de mes textes. Donc si vous êtes venu pour lire des OS qui se passe au pays des bisounours, vous vous êtes planté de porte. Je suis plutôt axé (même très nettement) dans l'angoisse pouvant souvent aller jusqu'à la deathfic. (Celà dit, n'allez surtout pas croire que ce sont des textes autobiographique sinon j'me serait pendue depuis longtemps ==')



Les résumés que je poste à chaque début d'article sont faits post-écriture et jamais inversement ! N'allez donc pas croire non plus que j'écris sur commande ! Celà dit, si vous souhaitez emprunter un résumé pour développer l'hisoitre à votre manière, vous pouvez. J'vous demanderait seulement un lien vers votre version pour que je puisse la lire car ça m'interesse !


IMPORTANT : Je dessine toujours énormément sur les jumeaux. Beaucoup de mes dessins sont publiés sur ce site ====> Chocopols.deviantart.com

Bien sûr par simple notion de respect, je vous demanderait de ne pas effacer la signature si vous empreintez l'image. (Vous aurez remarqué que moi je ne le fait jamais quand il y en a une)

ps :Mes textes seront tous des OS donc des "nouvelles". Il n'ont pas de rapport les uns aux autres, le contexte et la date d'écriture sera précisé à chaque début d'article.

Pps : Les temps sont durs en ce moments. Facebook naît, les blogs meurent. Vous me connaissez peut être sous le pseudo de junekunst je suis la fille un peu dérangé qui a passé 2ans de sa vie à faire des dessins byzarres sur nos poussins. (et ça continue) Allez vous rafraîchir la mémoire si vous voulez ^^

 
Dernière chose : J'EMMERDE LE PLAGIAT ! Je parle par expérience car j'en ai déjà été victime par le passé. Alors toutes les gamines qui n'ont pas assez de matières grises pour écrire leurs propres textes, contentez vous d'en lire et respectez le travail des autres ! Je parle au nom de toutes les auteurs de fan fiction. Faire du copier coller ne sert de toute manière à rien puisque chaque auteur a son propre style et qu'il est inimitable. Sachez en tout cas (pour les gourdes qui copient partout) que vous avez beaucoup de chance d'être sur le web car si ça ne tenait qu'à moi, je vous péterait la gueule sur place ! (je pèse mes mots) On ne TOUCHE PAS aux textes d'autrui. REGLE NUMERO UN ! (ps : allez vous faire foutre et par la même occasion, vous acheter un cerveau digne de ce nom).




Fool's overture



Recueil et Résumé (Pas de spoiler) :



Wicked game : Pour la nouvelle année, Bill et Tom décident de sortir avec des copains du village pour la première foi. Le petit frère, plutôt rétissant, ne se doute pas que ses mauvais pressentiment confirmerons les étranges faits dans la soirée. Expérience plus au moins initiatiques qui les feront tous plonger dans le pire des cauchemars.

(Inspiré de faits réels)



Tiphaine : Deux frères jumeaux qui fréquentent le même lycée. Une relation particulière s'est instauré entre eux depuis quelques années. Seulement, l'acceptation d'une telle chose si contre nature rends les manifestations de ces sentiments nouveaux très agressive et violente chez l'aîné. Bill, ne sachant (et n'ayant jamais) su contenir ces excès, tentera le tout pour le tout pour faire cesser les séries de viol et maltraitance qu'il subit depuis longtemps.


Jeune et con : Tokio Hotel a beau être à son apogée, un membre du groupe n'arrive plus à suivre. Tom, le guitariste, souffre d'une grosse dépression et n'arrive plus à apprécier les plaisir éphémères de cette vie à 200 à l'heure. Par désespoirs, il se tourne vers son frère auprès du quel il a toujours trouvé solution à ses problèmes. Une série de faits va le surprendre mais lui faire remonter la pente vers un bonheur qu'il découvrira empoisonné, jusqu'à ruiné sa vie entière.


Dancer in the light : Bill est aveugle depuis toujours. Malgré tout, il sait apprécier la vie avec son handicap et cela particulièrement grâce à son frère qui n'a d'yeux que pour lui. Tout deux s'aiment d'un amour naïf et tendre. Mais tout bascule lorsqu'une opération fera retrouver la vue à Bill qui n'a jamais pu mettre une image sur les paroles et les gestes de son frère auparavant. Celui-ci appréhende sa réaction et préfèrerais mourir plutôt que de subir un rejet.
(Inspiré de "Dancer in the dark")



Nouvelle sous extazy : Bill décide de se barrer du jour au lendemain. Abandonnant groupe, amis et famille sans laisser de trace. Les tonnes de drogue qu'il ingurgite ne l'aide pas vraiment à réfléchir correctement. Son frère aura beau le supplier de rester, sa décision est prise. De l'autre bout de la terre, il essai de se débrouiller comme il peut pour survivre. Un jour, alors qu'il n'a plus de quoi se droguer, il découvrira des nouvelles du groupe sur les informations étrangère. Il revoit alors son frère. Un processus de réflexion va s'emparer de lui jusqu'à ce qu'une révélation chimique et divine ne le pousse à sauter dans le premier avion pour rentrer.


Depuis toujours : Surprise ;)


Court de sport : Le sport est une matière qui demande effort et endurance. Les jumeaux déteste ça. Malgré tout, il trouveront à chaque foi un moyen pour rendre la discipline beaucoup plus attrayante.


Hormones : Bill traverse une période pleine de doute et de questions notamment sur le plan sexuel. Il découvre son corps d'adulte et a bien conscience de ces étranges envies qui l'envahissent. Seulement, très égocentrique et perfectionniste, il ne trouve pas la personne assez "digne" pour se donner. Jusqu'au jour où il se fait la réflexion qu'au final, il ne le pourrait qu'avec un reflet de lui même. Se rappelant par la même occasion qu'il possède un frère jumeau...


Backwards : Une malédiction semble planer sur les jumeaux. Formant un couple très "contre-nature", ils sont persuadé que celle ci s'acharne sur eux pour les séparer. Alors que le temps passe, un jour ils baissent la garde. Un évènement va tout bouleverser et faire reprendre à la nature ses droits.


Les anges : Bill ne mange plus, ne dors plus. Il se laisse mourir sur place sous les yeux impuissant de son jumeau. Celui-ci le pousse à dire ce qui le ronge tellement. Mais le brun ne révélera tout qu'une foi avoir fait promettre quelque chose à son frère. Une épreuve à laquelle Tom ni personne d'autre n'est préparé.


Strawberries : Faute d'inattention, les jumeaux révèlent sans le vouloir leur relation incestueuse au monde entier. Pour sauver l'image du groupe, les producteur vont les forcé à chacun s'afficher avec une fausse copine. La séparation est dur et Bill n'attends qu'une chose : pouvoir quitter cette fille pour retrouver son frère. Seulement, celui-ci avoue avoir couché avec la sienne un jour. C'est la dispute et ils ne s'adressent plus la parole pendant très longtemps. Cinq ans plus tard, Ils se retrouveront lors d'un dîné de famille. L'arrivée d'un plat vas complètement retourné la situation pour les faire basculé dans le passé. Ne soupçonnant pas les débouchés incroyable que va provoquer ces retrouvailles.


Arizona Dream : Tom est dans une instabilité mental étrange. Son frère essaie de le comprendre mais sais bien qu'il n'y parviens pas complètement. Un jour, le blond fait promettre quelque chose de très effrayant et bizarre. Bill prête serrement malgré une certaine peur. Ne se doutant pas qu'un jour, il partira réellement accomplir ce que son frère lui a demandé de son vivant. Une quête qui ne fera que nourrir la folie dans laquelle il plonge peu à peu.
(Inspiré d' "Arizona Dream")



Un autre monde : Tom est un animal bien étrange. Jeune adolescent renfermé sur lui même, il passe les trois quart de sa vie à observer le quartier à travers la fenêtre. De nature curieuse, il s'interroge sans cesse sur ce qu'il voit, totalement immergé dans son monde imaginaire. Dans ce monde, il manque une personne. Une personne comme lui pour le compléter. Une personne qui peut le comprendre. Un jour, l'emménagement d'une nouvelle famille dans la maison voisine vient perturbé son champ d'observation. Un jeune garçon de son âge le fascine dès le premiers regard. Il entrera alors en communication avec lui de manière très surprenante et atypique. Un peu plus sûr chaque jour que ce jeune homme est la clef de son monde.

(Inspiré d' "Amélie Poulain")



Be kind, don't rewind : Bill se réveille chaque matin avec à ses pieds des objets étranges, des signes bizarres... La succession d'anomalie ponctuant sa journée il décide de remonter à la source pour voir où ça le mènerai. Il y rencontrera un jeune homme qu'il pense plus âgé que lui. Et en tombera fou amoureux dès le premier croisement de regard. Paniqué par ces sentiments si violents et inexpliqué à l'égard du beau rasta avec qui il fricote, celui-ci tente de fuir lorsque le brun lui déclare sa flamme. Mais par un élan de faiblesse, il reviendra vite tout expliquer. Comme la source étrange des sentiments qu'éprouve Bill. Celui-ci ne saura comment réagir lorsqu'il lui sera révélé des vérités cataclysmiques.


Bouffée d'innocence : Chicago, la troisième ville la plus dangereuse du monde. Tom, âgé de 20 ans, sauve un petit garçon des griffes d'un violeur d'enfant. Victime de la corruption empreinte partout dans la ville, c'est lui qui sera accusé de viol et de meurtre. Le petit être qu'il a sauvé répond au nom de Bill et est seul détenteur de la vérité. Il promet d'écrire toute les semaines à son sauveur quand celui-ci sera en prison. Durant dix années, il tiendra parole. Mais qu'est-ce qui le pousse à lui écrire pendant si longtemps ? D'étrange sentiments se développe en Tom durant son séjour en détention. Bill devient vite son obsession. A laquelle il ne saura trouver de sens moral quand il sortira pour retrouver le petit garçon qu'il a sauvé et qui a bien grandit depuis...

(inspiré de "Sin city")


Triste en rêveur : Tom et Bill sont deux frères qui commètent l'inceste sans vraiment se soucier de leur mère. Celle-ci semble étrangement à côté de la réalité et passe son temps à ignorer voir renié l'existence du plus jeune des deux. Les jumeaux sont persuadés qu'elle essait de les séparés. Tom se battra jusqu'au bout pour qu'elle n'y parvienne pas. Sans se douter que ce n'est peut être pas elle qui est derrière tout ça...


With eyes wide shuts : Un accident meurtrier se produit sur un pont suspendue dans la campagne Allemande. Tom, jeune infirmier d'une vingtaine d'année, pense être le seul survivant. Mais les cris d'une autre victime lui prouvent le contraire et il court la secourir. Une rencontre de courte durée qui changera sa vie.


[...]



A venir...



Fool's overture



Human connect to human : Tom surf sur internet comme se le doit tout adolescent. Un jour son entourage se rend compte qu'il y passe de plus en plus de temps, voir des nuit entière. Il est suspendue à son ordinateur comme à sa vie et rien ne peux l'empêcher d'effectuer sa connexion du soir. Personne ne soupçonne quelle en est la raison. Car il se trouve qu'il dialogue en réalité avec un pur inconnue qu'il croit être un pervers du net. Fausse idée reçu lorsqu'il pourra enfin poser un visage sur son mystérieux cyber-interlocuteur.



Take me to the hospital : Dans un hôpital tranquille de cologne, un patient débarque un jour, sur le point de mourir. Ce n'est autre que Tom, un rasta purement grossier et provocant qui n'éprouve que de la haine envers tout le monde. Il est sauvé in extremis mais retournera sans dessus dessous la gaieté et la bonne humeur de tout l'hôpital durant son séjour. Révulsé par le comportement insupportable du jeune homme, les infirmières décident d'envoyer un simple stagière pour s'occuper du calvaire à leur place.


Prédateur : Tom est un petit garçon de 12 ans assez renfermé et timide. Il débarque dans un nouvel environnement impitoyable : le collège. Souffrant constament de brimade et autres byzutage, il ne trouvera de soutient qu'auprès de Bill, jeune homme de 18 ans et élève le plus populaire de l'établissement. Il voit très vite en lui le héros qu'il voudrait être et en tombe très naïvement amoureux. Jusqu'à y placer une confiance aveugle et inquiétante.


Stay :Tom est dépressif depuis plusieurs années et ne pense qu'à une chose : disparaître. Malgré plusieurs tentatives, il n'y ai jamais pervenu. Il se sent étranger au monde jusqu'à ce qu'un étudiant de sa fac vienne le voir pour lui demander l'impensable : se tuer mutuellement. Il accepte sans hésiter et ils se donnent un macabre rendez vous pour commettre le suicide collectif. C'est un nouvel échec. Mais Tom aperçois en son nouvel ami dépressif lui aussi une porte de sortie. Pour retrouver le goût de vivre ils décident de simuler un couple jusqu'à tomber réellement amoureux l'un de l'autre. Tom sortira de la dépression. Il est heureux et fou amoureux. Malheureusement, il n'avait pas mesurée jusque là l'ampleur de la souffrance de son partenaire, à deux doigts de la démence. Se sentant contaminé par celle-ci, il devra faire un choix entre sa propre sentée mentale et son couple.



Vous pouvez me trouver également (et bien d'autres auteurs) sur ce blog ===> anotherglance
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#Posté le vendredi 12 mars 2010 18:08

Modifié le dimanche 27 mars 2011 15:09

Wicked Game

Wicked Game
Wicked Game
Date d'écriture : 1er Janvier 2010

Tendance : Bill dominé

Résumé
:
Pour la nouvelle année, Bill et Tom décident de sortir avec des copains du village pour la première foi. Le petit frère, plutôt rétissant, ne se doute pas que ses mauvais pressentiment confirmerons les étranges faits dans la soirée. Expérience plus au moins initiatiques qui les feront tous plonger dans le pire des cauchemars.


Journal local : Commémoration des enfants de la Cambre. Il y a un an, 4 adolescents sont retrouvé mystérieusement décédés au milieu du bois. Les raisons restent toujours inconnues. Prière de se recueillir auprès des familles des victimes.


C'était le 1er janvier 2006. On avait alors 15 ans Tom et moi. A cette époque nous habitions toujours dans cette cambrousse du fin fond de l'Allemagne de l'est. Evidemment, dans les petits villages comme celui-ci, fêter la nouvelle année n'est pas vraiment comme dans les films. Traditionnellement, c'était un repas comme les autres avec nos parents et parfois avec le voisin d'à côté. Des soirées interminables où tous les sujets plus inintéressants les uns que les autres encombraient la bouche des invités. Ces soirées là, je les passais avec Tom, affalé sur un canapé avec un fond de champagne à la main qui avait été auparavant le sujet de négociation de plusieurs minutes. Le repas était ennuyeux à en mourir. Dans cette atmosphère baignée de tabac et de vin chaud, nous étouffions et attendions avec impatience le dessert pour pouvoir enfin sortir de table. Alors instantanément, nous nous précipitions dans le jardin pour jouer dans la neige. C'était nos petits moments à nous. Probablement le seul instant à savourer en ce 1er janvier.
Mais cette année là, il ne neigeait pas. Le jardin demeurait humide, froid et vide, dépourvu du silence agréable que seul pouvait apporter les flocons. Alors nous avons cuisiné notre mère trois jours avant le nouvel an pour pouvoir le fêter avec les autres jeunes du village. Elle a finalement accepté au dernier moment. En deux millièmes de secondes nous étions alors déjà prêts à sortir.


-Bordel Tom ralentis ! Tu marche trop vite ! ><

-Hey ferme là un peu ! Pour une foi qu'on peut sortir.

-Sortir sortir... C'est un bien grand mot. On va à la place du village qui est à même pas à 200 mètres de chez nous =='.

-T'aurais préférer un repas chiant avec les vieux ?

-J'ai pas dis ça. Ralentit j't'ai dis putain ! ><



Rien à faire. Il trace comme un malade les mains dans les poches. Il s'est maquillé les yeux comme moi ce soir. Un pari débile qu'il a fait avec un mec du village. On dépasse l'angle de notre rue. Au loin on aperçoit un groupe de 4 jeunes sur la place. Je commence à souffler en me blottissant dans mon manteau.


-Je les aime pas ces mecs. Tu le sais très bien en plus.

-T'as décidé de faire ta mère Térésa ce soir ? Ce sont les seuls comme nous qui peuvent sortir aujourd'hui.

-Mais on les connaît à peine ! Et j'te rappel que c'est eux qui ont faire boire de l'essence à notre chien ! ><

-Il en est pas mort. Puis c'est bon ils savaient pas que c'était le nôtre.



Je crois qu'il est tout simplement impossible de faire comprendre quelque chose à mon frère =='. Les 4 se retournent vers nous pour nous taper la bise. Je reste un peu en retrait alors que Tom les saluts tout exalté. Il y a d'abord Karl. Le leader du groupe comme qui dirait. Une espèce de grand abrutit avec des cheveux longs qui ne ressemblent à rien. Il croit imposer le respect avec ses mitaines noires avec des mains de squelettes imprimés dessus. Ensuite il y a Hanz et Walgen. Des jumeaux comme nous, strictement habillé et coiffés pareilles. Et puis enfin il ya Loue, qui se trouve être la copine de Karl et à la foi l'ex sentimental de Tom. Oui, elle a eu l'honneur de lui mettre son premier râteau. C'est sûrement pour ça que je l'aime bien. Enlever un peu d'amour propre à mon frère relève du mérite U_U. Ils discutent tous, se marrent. Je ne souhaite pas particulièrement me joindre à la conversation. Je sors le paquet de clope que j'ai piqué à mon père ce matin qui allume une cigarette. Les 5 autres se retournent instantanément vers moi. Karl s'approche vers moi, d'un étrange réflexe, je recul.


-Hey ! Tu nous en passe une ? Y a pas un tabac à la ronde.

Sous le regard pesant de Tom je me résigne à leur en donner.

-Merci mec. T'inquiète j'te revaudrais ça dans la soirée. Dit-il en me lançant un clin d'½il.

Je me paralyse alors, rouge de rage. J'attrape Tom par le bras en lui chuchotant à l'oreille.

-Enfoiré ! Tu leur as raconté que j'étais pédé ! ><

-Mais qu'est ce que tu me chie ?? O_O

-Ce connard vient de me draguer !!

-Mais t'es vraiment trop con ! Ca a rien à voir !



Et voilà on s'engueule dans notre coin comme des boulets jusqu'à ce qu'on se rende compte que les 4 autres attendaient gentiment qu'on ai fini en fumant leur clope. Un blanc s'installe.


-Bon. Karl on bouge où ? essai de rattraper Tom.

Il se marre puis écrase sa cigarette.

-Venez c'est par là. Dit-il en pointant du doigt le bois sombre à l'horizon.


Toute la troupe commence à suivre Karl en direction de la forêt, sauf moi bien sûr. Bordel est-ce que je suis vraiment le seul à me chier dessus à l'idée de m'enfoncer dans ce bois en pleine nuit ? >< Je rattrape Loue en lui agrippant le bras.


-Hey ! C'est pas pour être rabat-joie, mais ...

-Mais quoi ? ^^

-Mais qu'est ce qu'on va foutre là-bas ? ><


Elle rigole dans sa main. Oui oui je confirme, elle se fout de ma gueule U_U.

-Pourquoi ? T'as les jtons ?

-Mais non ! J'veux juste savoir le programme de la soirée quoi ...

-T'inquiète pas. Karl a tout prévu. Ca va être énorme.



Hmmmmm... Okay pas de panique... Respire... Je sais pas pourquoi mais elle m'a pas rassuré là =='. Ca y est on entre dans le bois. Le sol est escarpé de branche morte et de terre. Les arbres sont immenses et leur cimes squelettique s'entre choquent doucement dans le ciel. L'air est glacial, les alentour de plus en plus flous. Je ne peux me repérer qu'à la bué qui s'évapore de la bouche des autres. Je suis à la traîne et fait mon possible pour rattraper le groupe. Tom se retourne et me tend une main que j'attrape comme si c'était une relique sacrée. Toujours aussi préventif ^^ Il savait que j'allais me paumé d'un instant à l'autre. Nous continuons à nous enfoncer dans la forêt. Le temps me paraît interminable. Je serre la main de Tom de plus en plus fort. Au bout de quelques minutes, Karl stoppe nette.

-C'est bon, on peut s'assoir.

Nous nous asseyons tous en cercle autour d'un ancien foyer de feu de bois. Walgen sort de son sac un bidon d'essence pendant que karl et Hanz ramassent des branchages pour les placés au milieu du foyer. Ils allument le feu. Le crépitement des flammes m'embaume peu à peu le corps. Je desserre la main de Tom que je n'avais pas encore lâché.


-Karl, pourquoi tu t'es arrêter ici précisément ? Interrogea Tom.

-C'est la limite de la commune. Les gardes forestiers ne passent pas ici.


Loue fouille un instant dans son sac pour en sortir un sachet d'herbe. Mon c½ur se serre.

-Ca vous dit un petit joint ?

Karl et les jumeaux acquiescent en c½ur. Tom reste silencieux, les yeux dans le vague.

-Tom tu tire ?

Il hésite un instant. Je braque mon regard noir dans le sien. Je sens des blessures du passé ressurgir en lui.

-Nan merci. J'ai tendance à partir souvent en Bad-trip.

-Bon. Bill je suppose que c'est pas ton truck non plus ?

-Non. Moi j'ai tendance à vouloir tuer tout le monde quand je suis défoncé.



Un effroi parcours le reste du groupe pendant un instant. Jusqu'à ce que l'un d'entre eux fasse semblant de rire. Dans mon fort intérieur, j'étais tout simplement mort de rire. Pour détendre un minimum l'atmosphère je fais tourner mon paquet de cigarette. Karl pose la bière qu'il avait entamée.
-Bon désolé Loue. Mais si on est que 4 à tirer on va passer à un autre programme.
Il sort une bouteille de rhum de son sac puis commence à les verser dans des gobelets.
-Me dites pas que vous buvez pas non plus les jumeaux ?
Tom dément fermement. Pendant ce temps j'observais Hanz qui trafiquait quelque chose derrière le dos de tout le monde. Il commence à distribuer les verres. Tom et les 4 sont servit. Karl me fix d'un air moqueur.


-Bill, j'ai du coca si tu veux.

WTF ? Mais c'est quoi ce connard ? >< Je me lève fermement en arrachant la bouteille à Hanz des mains.

-Non ce sera rhum aussi. J'vais me servir si tu permets.

-Ahaha ! Tom, ton frère est trop énorme ! XD S'esclaffa Karl.

-Va te faire foutre ! Aboyai-je.

-Ouille !! Ca clash ça clash ! Se mirent à crier les autres en se marrant.

Karl boit lentement son verre en me fixant.

-Vas-y. Prouve moi que t'es un homme tantouze.


Tom allait s'interposer mais je lui fit signe de rester assis. Je rattrape la bouteille de rhum et commence à boire au goulot. Durant un instant, le silence s'imposa de lui-même. Leurs yeux grossissaient à mesure que je vidais l'alcool dans ma gorge. Quand j'ingurgitai la dernière goutte, je jette la bouteille quelque part dans les bois, puis adresse un doigt d'honneur à mon ennemi juré.


-J'vais pisser. Par dignité je ne vais pas le faire sur toi.

Je commence à m'éloigner dans les bois. Je les entends s'esclaffer au loin.

-Woooooooooooow ! Putain je confirme il est vraiment énorme ! Faudra nous le ramener plus souvent Tom !


Je ne pus m'empêcher d'être fière de ma performance, d'avoir impressionné quelques personnes pour une foi. Mais je commence vite à marcher de travers. Une foi sûr que les autre ne puisse plus me voir je m'écroule au pied d'un arbre, déjà complètement bourré. Et merde. Ca m'apprendra à vouloir me la péter pour des cons. Je me tortille dans les feuilles mortes. Le ciel et les arbres tournent à une vitesse incroyable. Mon ventre se déchire, je salive. J'ai à peine le temps de me retourner que je gerbe au pied de l'arbre. Je m'écroule en arrière, le temps de tomber dans le sommeil, peut être même l'inconscience.


Le vent glacial vient caresser mes joues. J'ouvre lentement les yeux, essai de me relever. Je suis pris de vertige. L'alcool ne s'est pas encore dilué. Je ne me rappel pas comment je suis arrivé ici. Ni combien d'heure j'ai dormi. Il fait encore nuit. Je commence à reprendre le contrôle de mes sens. Je réentends les arbres, mais l'odeur n'est pas la même. Les cris non plus. Oui, j'entends crier. Je n'ai pas encore la force de me lever mais j'entends les gémissements d'une fille qui se taisent vite. Puis viennent ceux d'un garçon. De plusieurs même. Je parviens enfin à me relever. Je slalome en m'accrochant aux arbres, manquant de tomber à chaque pas. Mon épiderme frissonne dans la pénombre.

L'angoisse m'envahit peu à peu. A mesure que je m'approche je sens une odeur répugnante. Une odeur... De chaire brûlée. Les cris s'intensifient et résonnent dans les bois. J'entends quelque chose frapper. Les cris s'en suivent puis se font de moins en moins strident. Mon sang se glace mais je sais pour quoi je continue d'avancer. Je ne vois pas encore distinctement ce qu'il se passe. Je me mets alors à courir. Les cris résonnent dans ma tête, cette odeur de chaire carbonisée envahit mes poumons. Je ne suis plus qu'à un ou deux mètre de ce chao. Je m'agrippe à un arbre pour me cacher derrière puis utilise mes dernières forces pour oser regarder ce qu'il se passe. Mon corps entier se paralyse, ma respiration se coupe. Je ne sais par quel miracle je tiens encore debout devant ce que je vois.


Tom tenais entre ses doigts une énormes branches avec laquelle il frappait sans relâche les restes du corps de Walgen. Il avait arrêté de crier depuis longtemps. Sur le tronc allongé qui nous servait de banc reposait ce qu'il restait de Karl. Son sang coulait le long de l'écorce, son crâne était fendu, ses membres réduits en bouillie. Tom continue de frapper, il ne m'a pas encore vu. Je m'approche discrètement, faisant bien attention de ne pas faire craquer de branche. Mes pieds rencontrent un bras au sol. Loue gisait par terre, au milieu du foyer. Son corps était carbonisé, sa tête enfoncé dans les braises encore incandescentes. La vapeur de cendre humaine remonte jusqu'à mes narines. Mon ventre se tord à nouveau de dégoût. Je suis pris de spasmes insupportables. Je dois partir. Vite avant qu'il ne me voit. Mais je suis paralysé par la douleur. Je tremble, la salive s'écoule en abondance de mes lèvres. Je m'écroule à genoux en vomissant dans un râle de mort. Lorsque je relevai les yeux, je le vit lui. Debout devant moi. Le visage pâle et sans expression, les pupilles dilatées. J'ai peur putain. J'ai tellement peur de lui. Il me relève par le col en lâchant sa branche. Il n'est pas lui.


-Tom c'est moi.

Il ne m'écoute pas. Il saisit le bidon d'essence à côté de lui puis commence à dévisser le bouchon. Je pleure déjà.

-Tu ne me reconnais pas ? Gémissais-je.

Il vide l'essence sur moi. Mes vêtements s'imprègnent lentement du liquide qui me refroidit. Mes larmes tombent dans les feuilles mortes. Il sort une boîte d'allumette de sa poche. Je me blotti contre lui. Mes cheveux imbibés contre sa joue.

-Reconnais moi reconnais moi reconnais moi...

Avant de poser timidement mes lèvres contre les siennes, puis de l'embrasser doucement.

-Je t'aime...

Il m'embrasse à son tour en passant sa main dans mes cheveux noirs.

-Moi aussi.

L'allumette se craque... Mon corps s'enflamme.




J'ai tout vu. Absolument tout. Ses cheveux prendre flamme, sa chaire fondre, ses yeux exploser comme des billes de verre. Son odeur délicieuse se transformer en relent de mort. Son corps partir en cendre, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus se tenir debout. Il n'a même pas essayé d'éteindre le feu. Il n'a rien dit. Il était entrain de mourir et tout ce qu'il faisait c'était me regarder. Et moi, sous l'emprise, je l'ai vu lentement se désintégrer, partir en poussière. J'étais curieux. Simplement curieux. Et vous savez, j'ai eu raison. Je savais que ça allait être le seul à ne pas crier. Qui ne hurlerait pas sous une douleur insupportable ? Brûlé vif et pas un son, pas un râle.


Hanz avait mis du LSD dans nos verres. Dans notre dos bien sûr. Bill et moi étions les seuls à ne pas être au courant. Et lui le seul à ne pas avoir été drogué. Je suis devenu fou. Hanz a réussi à s'enfuir mais j'ai tué tout les autres. Un par un, dans cet état de transe, seul leur cris me faisait jouir. Mes coups étaient des pénétrations. Oui, en fait cette nuit j'ai baisé des milliards de filles sans trouver l'amour. Toutes sans exceptions je les ai baisés comme une bête. Sans trouver la bonne. Comme c'était frustrant. Mais quand je l'ai vu lui s'approcher, quand il m'a touché, j'ai compris que ce que je cherchais était à mes côté depuis toujours. Quand il m'a embrassé pour la première foi, la dernière foi, j'ai décollé, j'ai jouit, j'avais explosé les portes du paradis. J'ai craqué cette allumette, je l'ai fais s'enflammer, j'ai juste eu le plus transcendant orgasme de ma vie. Le genre de bonheur qui te fait péter tout les fusibles d'un seul coup.


Je ne suis pas un tueur. J'étais juste prêt à tout pour que ce qui me rongeait disparaisse. Mais j'ai compris trop tard qu'en générale, quand tu trouve enfin l'amour de ta vie, tu ne le réduis pas en cendre dans la seconde qui suit.


Evidemment après l'avoir immolé j'ai essayé de me suicidé. Malheureusement il n'y avait plus d'essence. J'ai alors essayé de m'éclater la tête contre un arbre, m'ouvrir les veines avec une branche, j'ai même imité le cri d'un loup pour qu'il vienne me bouffer. Mais manifestement, dieu ne voulait pas que je décide. A la place il m'a fait pourrir dans une cellule pendant 3 ans jusqu'à ce que j'ai l'âge qu'on m'exécute. Alors monsieur le juge, je m'excuse. J'avoue que mes dernières paroles ont été un peu longues. Si je peux me permette de dire une dernière volonté ce serait que vous fassiez ça vite parce que j'ai du monde qui m'attend là haut. En vous remerciant.





« But the wicked things you do, to make me dream of you... »
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#Posté le vendredi 12 mars 2010 18:58

Modifié le dimanche 27 mars 2011 15:11

Tiphaine

Tiphaine
Tiphaine

Date d'écriture : 30 avril 2008 (bon plus c'est vieu plus c'est pourri ... soyez indulgents T.T)
 
Tendance : Bill dominé

Résumé : Deux frères jumeaux qui fréquentent le même lycée. Une relation particulière s'est instauré entre eux depuis quelques années. Seulement, l'acceptation d'une telle chose si contre nature rends les manifestations de ces sentiments nouveaux très agressive et violente chez l'aîné. Bill, ne sachant (et n'ayant jamais) su contenir ces excès, tentera le tout pour le tout pour faire cesser les séries de viol et maltraitance qu'il subit depuis longtemps.


Lycée de Magdebourg.


A environ 10 heures, un couloir vide se rempli peu à peu de gémissements. Dans une des cabines de toilettes, un blond, la sueur dégoulinante de ses tempes, s'active le long de sa verge, la bouche entre ouverte. Les yeux dilatés sur la photo d'un jeune homme efféminé affichant un sourire puéril et un regard innocent. Les parois étroites vibrent sous les coups de ses poings et de sa respiration saccadée qu'il tentait tant bien que mal de dissimuler. Le blond se cambre enfin, étirant long cri rauque devant l'image se tâchant de sperme. La sonnerie retentit. Les couloires se remplissent de lycéens, le rasta lui, sort des toilettes en s'épongeant le front, à moitié mort. Comme toujours des dizaines de regards convergent vers lui et parmi tous ces visages il n'en distingue qu'un. Le mec de la photo. Avec son regard encerclé de noir et ses gestes paumés. Ca y est, il le regarde. Mais fait semblant de ne pas le voir et repart déambuler dans les couloires. Le blond serre les poings en serrant la mâchoire. Il l'aura ce bâtard. Il le baisera en long et en travers comme un chien jusqu'à ce qu'il se déchire de l'intérieur. Le blond reprend sa route dissimulant un petit soupire sous sa casquette. Car il sait en permanence où se trouve et où va son petit frère.


Le brun hésite à rentrer en cours. Devant la porte du 4eme étage il pince les lèvres. S'il tourne la tête, il peut voir son frère l'attendre en bas du bâtiment. Pour l'instant il a le choix. Il sait ce qu'il risque s'il y va mais il sait aussi ce qu'il perd s'il fuit. De toute façon il est maintenant trop tard pour rentrer en cours. Il penche à nouveau la tête vers la cour. Le dreadeux a disparu. Son souffle se coupe. Il entend des pas raisonner dans l'escalier. Putain. Non. Il ne sait pas où aller. Il ne veut pas. Pas une foi de plus. Ses yeux divergent dans tout les sens. Ses jambes en cotons prennent la route. Il court dans le couloir espérant échapper à son prédateur (XD). Mais le blond distingue déjà une silhouette filiforme s'éloigner à contre jour. Un petit rire malsain s'échappe de sa bouche.


-Cours tant que tu peux bâtard. Tu m'excite encore plus.


Le brun fuit, traverse couloires et escaliers, ne sachant même pas où aller. Essoufflé, peut être même les larmes aux yeux, il se réfugie dans les toilettes du 2eme étage. Tous ses membres tremblent, il ne sait plus comment respirer laissant des petits gémissements aigues se répandre autour de lui. La peur l'empêche de tout. Il se passe nerveusement de l'eau sur son visage brûlant. Un silence pesant prend alors place. Jusqu'à ce que la porte de derrière ne claque. Il sursaute. Le blond le fixe à travers le reflet du miroir. Le brun baisse les yeux. Il est foutu. Il se retourne et marche à reculons jusqu'à être plaquer contre la fenêtre. Le rasta s'approche dangereusement, le poignardant de son regard. Sa victime le dévisage de haut en bas, un air de dégoût planté dans la bouche.


-Laisse moi partir.

Pas de réponse. Son interlocuteur continue son approche. La peur s'affiche un peu plus sur le visage du brun qui se voulait ferme et agressif. Le dreadeu se place derrière lui, l'approchant du lavabo. Il commence à déboucler sa ceinture tout en caressant la gorge de sa victime, cette dernière sentant pointer son excitation dans le bas de son dos. Le brun gémit de dégoût.


-Putain. Tu bandes déjà comme un taureau enfoiré..

-Ferme ta gueule.


Le blond empoigne un genou de son frère pour le faire monter sur le lavabo puis tire rageusement le reste du tissu qui couvrait ses fesses. Bill prend appuie sur le miroir laissant couler une larme de peur. Son agresseur caresse lentement ses fesses en enfouissant sa tête dans ses cheveux. Il respire cette douce odeur si caractéristique de son double et laisse s'échouer son souffle brûlant dans sa nuque. Plaquant sa bouche humide contre son oreille tout en continuant à se délecter de ce parfum.


-Hmmmm... Dis Bill... Pourquoi tu sens toujours aussi bon ? ...

Celui-ci gémit un peu plus fort quand le blond tira sa tête en arrière, s'agrippant à ses cheveux pour mieux les sentir.

-hein ?! Pourquoi ?!! cria l'agresseur tout en les lui serrant jusqu'à même les arracher.


Bill hurle de douleur tout en s'agrippant au lavabo pour ne pas succomber à la force phénoménale que son frère exerçait sur lui. Tom avait fini son petit échauffement. Il relâcha ses cheveux pour retirer le t-shirt de sa victime et en caresser de sa langue les os qui semblaient vouloir s'extirper de son dos. Bill baisse la tête et voie les mains du dreadreu passer entre ses hanches pour récupérer de l'eau du robinet. Le blond s'en enduit la verge et commence à écarter ses fesses puis s'enfonce brutalement et entièrement en lui. Leurs cris se mêlent. L'un de désir, l'autre de douleur.


Les violents vas et viens projettent le corps fragile du brun contre le miroir qui ne tarde pas à se fissurer au gré de la brutalité que met Tom dans ses coups de reins. Bill gémit répétitivement. Le même cri aigue qui sonne comme une mélodie aux oreilles de son frère. Celui-ci accélère la cadence, les yeux rivés sur le reflet de son jumeau sur le miroir brisé. Semblant décelé une lueur de plaisir dans son visage, une fièvre à travers ses mèches brunes qui sautillent sur son front. Le dreadeu tâte alors aveuglément l'entre jambe du brun, sa main croisa alors la sienne le long de son membre douloureusement tendue. Tom pousse alors un grognement dans son oreille et répercute son plus violent coup de reins faisant cette fois voler en éclat le miroir, Bill plaqué contre les éclats de verre, sa peau se zèbre en dizaines de coupures.


Ils restent un instant comme ça, la main du blond gardant fermement son frère sous contrôle par la nuque. Celui-ci gémit de douleur, il a d'autant plus peur qu'il ne voit plus ce que trafique son jumeau derrière lui. Les yeux rougis il attend patiemment que le dreadeu relâche son emprise sur lui, au son de deux respirations haletantes. Tom le tire enfin en arrière, le fait descendre puis passe sa main le long de sa joue ensanglantée. Le brun baisse les yeux. Ce qu'il pouvait être faible. Laisser passer ces viols constamment et en plus en être exciter. Car il ne pouvait jamais le cacher, chaque blessure infligé par son jumeau le faisait bander. Quelques mèches tombent et voilent son regard éhonté. Le blond le saisit par la mâchoire et serre à en lui faire mal. La sensation de quelqu'un qui tremble entre ses mains était celle qu'il préférait.


Il tire un petit sourire méprisant face à la soumission de son propre frère. Après être revenue à un air plus sérieux, presque contemplateur, Il plaque soudainement ses lèvres contre celles du brun, toujours avec violence, le tirant à nouveaux par les cheveux. Respirer est désormais choses impossible pour les deux frères. Le dreadeu appuie toujours un peu plus sur la tête de sa victime pour que la douleur qui en émane devienne plaisir. Il l'emballe, lui mort les lèvres, lui lèche les joues, il le bouffe. L'excitation revient, Bill porte sa main à l'entre jambe du blond de sa propre initiative. Ca y est. Il est enfin consentant ? Ou est-ce qu'il espère que ce moment se termine au plus vite ? Le dreadeu devient plus actif que jamais. Ses baisés s'étendent dans le cou et les épaule de son frère, y mettant la langue et bien souvent les dents. Cherchant l'odeur si délicieuse dont son corps est imprégné. Sa main se perd dans ses cheveux corbeaux, s'y agrippe encore une foi, tirant le brun au sol, l'obligeant à s'agenouiller. Tom lui tend alors son sexe en appuyant d'impatience sur la tête du soumis. Mais Bill résiste. Malgré la force exercé sur ses cervicales il décide pour une foi de quelques chose. Il se laisse finalement porté par la pression et pose tout simplement sa joue sur la virilité dressée. Refusant catégoriquement de l'avalé.


Tom resserre ses doigts dans ses cheveux extirpant un gémissement de douleur à son frère mais il sait bien qu'il ne pourra pas l'obliger à le sucer. Sa respiration nerveuse se répercute dans toute la pièce. Un rayement de rage racle sa gorge. C'est son petit frère faible et pleurnicheur qui détient désormais les rennes. Tom tente de se calmer même si l'envie de le défoncer lui et sa putain d'insolence est très forte. Bill le regarde patiemment d'en bas. Avec ses grands yeux ouverts comme des billes, il attend quelque chose. Jamais il ne lui avait résisté au part avant. Tom reste stoïque malgré une telle quantité de rage conservé dans un si maigre corps. Bill s'impatiente. Il frotte doucement son visage à la verge tendue en signe de provocation, toujours avec son regard enfantin. Tom se laisse bercé par cette lente torture pourtant si relaxante, libère les cheveux de son amant et commence à les caresser.


Bill commence alors à peu à peu faire balader sa langue le long de son membre, souriant à la vue de son amant en transe. Puis, lentement, fait pénétrer la verge dans sa bouche. Un gémissement plus puissant que les autres. Bill l'enfonce jusqu'à ce qu'elle touche la paroi de sa gorge puis la retire toujours avec la même lenteur fiévreuse. Le brun contemple le visage de son frère plongé en arrière tout en donnant de long coup de langue. Ses lèvres brûlantes courent sur le membre faisant perdre la tête du blond. En venant même à perdre l'équilibre. Après quelques oscillements le corps de celui-ci se perd puis s'effondre en arrière.


Le dos contre le mur et toujours les jambes écartées, il ne se lassera jamais de contempler son frère l'embraser de sa langue entre ses cuisses. Le brun jette des coups d'½il furtif à son dominateur totalement en transe. Réussir à le désarmer de sa violence était une première pour lui. Sa bouche se retire lentement, irritées par tant de frottements. Sa main prenant le relai, il en profite pour fourrer sa tête dans le cou du dreadeu terminant ce qu'il avait commencé ici avec sa langue. Celui-ci est au bord de la jouissance, tout en savourant le moindre baiser que son frère déposait le long de sa gorge, il caresse sa joue encore tachetée de sang. Le brun sens alors entre ses doigts que l'orgasme est proche. Après avoir posé un dernier bizou sur les lèvres du blond, il se précipite sur son membre, y achevant les derniers coups de langue finals. Au son de plusieurs petits cris aïgues, il réceptionne de sa bouche les vagues de sperme s'échappant de son grand frère. Un long gémissement fiévreux clos enfin l'éjaculation.


Bill pose la tête sur un ventre secoué de spasmes, passant les doigts sur son visage parsemé d'une pluie blanche et de mèche collante à son front. Tom reprend difficilement une respiration normale, puis saisit son jumeau le prenant dans ses bras cette fois avec douceur. Le brun, surpris par un tel geste de sa part, écarquille les yeux alors que l'étreinte se resserre autour de lui. Le blond le serre, le serre tellement qu'il pourrait bientôt lui briser les os. Peut être qu'il accepte enfin ce qu'il ressent. Ces sentiments bizarres qu'il ne traduira plus par des viols mais par de l'amour pur. Bill ne sait pas comment agir. Une peur règne en permanence en lui. Tant pis. Il ferme les yeux et savoure ce dont il avait rêver tant de fois, une marque d'affection, un geste de la part de son frère qui lui prouvait qu'il n'était pas indifférent à ce qu'il était.
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#Posté le vendredi 12 mars 2010 19:13

Modifié le dimanche 27 mars 2011 15:12

Jeune et con

Jeune et con
Jeune et con


Date d'écriture : 2 janvier 2010

Tendance : Tom dominé

Résumé : Tokio Hotel a beau être à son apogée, un membre du groupe n'arrive plus à suivre. Tom, le guitariste, souffre d'une grosse dépression et n'arrive plus à apprécier les plaisir éphémères de cette vie à 200 à l'heure. Par désespoirs, il se tourne vers son frère auprès du quel il a toujours trouvé solution à ses problèmes. Une série de faits va le surprendre mais lui faire remonter la pente vers un bonheur qu'il découvrira empoisonné, jusqu'à ruiné sa vie entière.


Ca c'était passé vite. Trop vite. Je ne l'ai pas vu arriver, Pas vu s'approcher. A vrai dire, je ne sais pas vraiment qui a commencé. C'était notre premier voyage aux états unis, son pays préféré. Il y a 2 ans à peu près. Nous étions partis en Californie pour tâter le terrain, voir si on pouvait vendre aux USA. Nous venions de passer une année de folie furieuse en Europe. A parcourir toutes les villes, toutes les salles de concerts. Pour être franc je n'en pouvais plus. Au point de me poser la question fatidique : était-ce bien ce que je souhaitais ? Etais-je fait pour une vie comme ça ? Au début ça me plaisait, oui. Les filles, l'argent, l'alcool. Des plaisirs auparavant occasionnelles que je n'arrivais plus à savourer. Tout ce méandres de fric, de notoriété, tellement de choses faciles, bien trop accessible. Le plaisir d'en baver, de trimer pour obtenir quelque chose s'était évaporer. Je ne sais pas vraiment si c'est tout ça qui m'a plongé dans une sorte de dépression. Dépression ? Je ne sais pas vraiment comment utiliser ce mot. Plutôt l'envie de rien. Je ne connaissais plus la faim, la soif, la libido, plus aucun désirs. Tant de choses qui remplissaient ma vie pour la vider d'avantage. Est-ce que ça signifiait donc que je devais viser l'impossible pour me satisfaire ? En tout cas je ne voyais que cette porte de sortie. L'inatteignable, l'immoral, l'au-delà du vice. Ce qu'une bouteille de scotch ou un rail de coke ne pouvait pas apporter. Etait-ce ces envies qui m'on mené à lui ? Non. Je ne crois pas. Mais je n'en suis pas sûr. J'étais pourtant sûr de ce que je faisais. Rien ni personne n'arrivait à me faire douter de quoi que ce soit. Lui seul pouvait tout remettre en question. Il aurait suffit d'une phrase, d'un claquement de doigt de sa part pour que tout s'arrête, pour que tout se mélange pour reprendre une nouvelle forme. Et il l'a fait.


...


-Est-ce que tu as mal quand je fais ça ?

-Hummm ... Non.

-Et là ?

-Non plus.


En fait j'étais tremblant de sueur. C'était juste insupportable. Mes ongles arrachaient quasiment les draps.


-Parfait dans ce cas, laisse-moi cicatriser tout ça.


Il dé bouchonne une bouteille de vodka et commence à en verser sur mon ventre ensanglanté. Ses yeux noircis me provoquent. Il approche la flamme d'un briquet vers le liquide.


-Ca risque de picoter un peu...

-... C'EST BON C'EST BON ARRETE CA TOUT DE SUITE !!! ><


D'un coup de pied, j'éjecte le briquet à l'autre bout de la pièce.

-MAAAAAIHEU !!! Je croyais que ça te faisait rien ??

Je remets mon t-shirt en plissant les yeux.

-Y'a vraiment que les tarés comme toi qui peuvent aimer ce genre de choses !

-Mais c'est obligé ! Tous les frères le font !

-Tu m'as déjà éventré le bide ! Je pense que tu peux t'abstenir de me le carboniser !

-Fais voir...

Il soulève légèrement mon t-shirt pour voir la merveille qu'il m'avait écrite au kutter sur le ventre.

-Merde...

-Quoi merde ??

-J'ai fais une faute d'orthographe XD

-Putaaaaain ... Pourquoi je t'ai laissé faire ça ?! >< C'est quoi ?

-Euh... « liebe ». J'ai oublié le e après le i.

-Bordel ! J'vais avoir l'air de quoi maintenant ? En plus ça va rester à vie !

-Mais non voyons ! Un peu d'acide sulfurique et ça part ^^

-Ta gueule ! ><

-T'es vraiment une chochotte !

-J'avais oublié à quel point tu cicatrisais vite...

-Et bien figure toi que ça m'emmerde beaucoup ! Bon c'est pas tout mais est-ce que t'es prêt pour notre première sortie ce soir ?

-Tu permets que je me désinfecte un minimum ?!

-YEEEAH ! Los Angeles Baby !

-C'est bon je suis prêt.

-Qu'est ce que tu faisais dans la salle de bain ?


-Laisse tomber.

-Allez ! Fais voir !!


Je soulève mon t-shirt en soufflant d'exaspération. Il explose de rire devant mon ventre enroulé dans des bandes adésives.

-Allez viens on se casse.

-MOUAHAHAHAHHARF !!! XXXD



Et c'est comme ça qu'on s'est retrouvé tout les deux dans un vieux bar pourri de Los Angeles.



-Bien joué Bill. U_U

-Hey ! Je pouvais pas savoir que tout était fermé aujourd'hui ! ><

-Non non mais bien joué, sincèrement. U_U

-Au moins le bar est ouvert. C'est l'essentiel.

-Hey j'ai entendu dire que les putes étaient légales ici !

-Quoi ? oO Qu'est ce que tu raconte ?

-Allez viens on va s'en taper une ! ;)

-Va chier ! Me taper une pute avec mon frère c'est bien la dernière chose que je ferais =='

-Sympas pour la pute U_U. Mouahahahah XD

-Qu'est ce qui te fais rire ?

-Non rien. Je t'imaginais juste aller te taper une prostituée.

-Et ?

-Ba vu que t'as l'air d'un pédé elle te ferait payer le double de son prix. Alors qu'elle sait pas que tu fais mouiller toutes les filles d'Europe XD

-Quelle finesse d'esprit. Tu m'impressionnes. =='



On a discuté un moment comme ça. C'était plutôt agréable. Georg et Gustav prenaient l'avion de demain. Ca faisait assez longtemps que je n'avais pas passé du temps seul avec lui. Ca a commencé clope sur clope, puis verre sur verre. Quand j'ai commencé à rire plus fort qu'une hyène et Bill à courir à quatre dans tout le bar, on nous a viré =='. Ces américains j'vous jure...


-BIIIIIILLLLLLLLLLLLLLLL !!!!!!!

-KOAAAAAAAAAAAAAAA ????

-REGARDE !!!!

-POURQUOI TU ME GUEULE DESSUS ALORS QUE JE SUIS JUSTE LA ???

-JE SAIS PAAAAAAAAS !!!!! XXXD



Ouille. Oui pour le coup on est bien torché. Ma tête s'est transformée en machine à laver. Je m'allonge sur le trottoir pour que ça passe. Réflexe débile, je vous l'accorde. Bill est allé acheter un truc dans une superette de nuit. Pourvu qu'il ramène de l'eau de l'eau de l'eau...


-TOM ! Ca y est j'ai le rhum !!

-YEEEEEEAH ! Tu déchires brother !!! XD



Ne cherchez pas à comprendre l'enchaînement de mes idées. U_U On zigzag à travers les rues. On traverse en pleine circulation. On nous klaxonne, on nous insulte mais de toute façon on comprend rien. Alors on leur rétorque une espèce de cri animal. Telle la parade nuptiale de l'écureuil volant d'Amérique latine. On a même dansé la Macaréna sur le plus grand boulevard de Los Angeles. Après avoir rampé sur 2km, avoir insulté une vieille et s'être fait traité 17 fois de « fucking german » on a finalement décidé de se poser dans un petit parc pour enfant. Loin de la circulation, loin du bruit, enfin la tranquillité avec mon frère chéri. On s'assoit tous les deux sur un banc, en face de l'air de jeux. Un long silence témoignait du taux d'alcoolémie dans notre sang.


-Bill ?

-Hum ?

-Sincèrement. A quand remonte ton dernier rapport sexuel ? xD

- A pas longtemps figure-toi. U_U

-Sérieux ?? Comment elle s'appelait ?

-Roger.

-oO'...

-U_U

-Elle s'appelait Roger ? ><

-IL s'appelait ! Abrutit !

-KOI ??? Mais alors... C'est vrai ? Tu couches qu'avec des mecs ?

-Pas que. Mais c'est pas mal. Tu devrais essayer un jour.

-Raconte.

-Koi raconte ?

-Ba raconte avec Roger !

- Qu'est-ce que tu veux savoir ?

-Ba ... Heu... Comment tu... Enfin tu vois s'que j'veux dire MERDE ! ><''

-Non non je te jure, je vois pas ^^

-Bah... Est –ce que tu l'as...

-Si je l'ai sucé ?

-Wai voilà.

-Ben oui.

-O_O...

-Koi ?

-Mon dieu !! Mon Bill ! Mon petit frère chéri mange des bites !!

-C'est ma main que tu vas manger si tu continues à m'emmerder.

-Mais... Mais me dis pas que tu t'es fait aussi...

-Quoi ? Mais non ! ><

-Pas la totale ?

-Pas la totale. Je garde ça pour le bon si bien sûr il s'agira d'un garçon.

-Le bon ? ... MOUAHAHAHAHAHAHAHHAAARRFFFFF XXXXXD

-Arrête de te marrer putain ! ><

-Huhuhuhu ! Tu crois toujours en l'amour éternel mon pauvre ? xD

-Evidemment. Je ne vois pas pourquoi je ne trouverai pas.

-Peut être parce que ça n'existe pas.

-T'es trop immature. Tu trouveras aussi un jour. Et quand ça t'arrivera je me foutrai aussi de ta gueule.

-C'est pas prêt d'arriver. Même si ta vision de l'amour était vraie, où est-ce qu'on trouverai ? Autant jouer avec un grappin dans une pièce pleine de groupies...

-Comme dans les fêtes foraines ?! =D

-Ouais ! XD
-Enorme. Si seulement c'étais aussi simple.

-Au moins c'est plus facile pour toi. Tu as deux fois plus de choix. Alors que plus hétéro que moi, tu meurs.

-Si tu le dis U_U

-Et ça t'as fais koi la première foi ?

-Première foi de koi ?

-La première foi que t'as sucé.

-Ba c'était avec Roger justement. C'est assez instinctif en fait. Hey tu veux que j'te montre ?

- Fais-toi plaisir.




Il a alors commencé à lécher ses deux doigts qu'il collait. Puis à les enfoncer dans sa bouche répétitivement. Heureusement qu'on était bourré sinon je n'aurai certainement pas regardé cet acte de la même manière. Je pensais au début que j'allais exploser de rire à la première seconde. Mais étrangement je l'ai observé calmement, de plus en plus intensément. Sa langue faisant des allers retour sensuelle le long de ses doigts. Il y allait à fond. C'est clair. La pudeur entre nous avait déserté depuis longtemps mais je ne pu m'empêcher de ressentir quelque chose d'étrange en moi. Plus précisément au fond de mon pantalon. Bordel je suis entrain de bander ! Je tousse un peu. Il voit que je suis gêné.



-Pardon, tu veux que j'arrête ?

-Fais comme tu le sens. T'as l'air de t'y connaître ! XD



C'est alors que je vois une étrange lueur traverser ses yeux. En plus d'un petit sourire en coin. Comme si je n'étais pas déjà dans une position assez inconfortable. Il penche la tête en arrière sous les relents d'alcool, il sourit, le vent s'amuse avec ses cheveux. Mon cerveau prend chaque image dans ma mémoire. Comme des photos qui défilent à une vitesse tellement fluide, je me sens si bien.


-Pourquoi ? Ca te fait de l'effet ?


Etrangement mon premier réflexe est de serrer les cuisses. En espérant que cette saloperie d'érection foute le camp. Je déglutis. J'en ai pourtant envie. Tellement envie...


-Ou tu préfère une démonstration plus concrète ?


Son fameux sourire provocateur. Je n'arrive pas vraiment à prendre conscience de la gravité des choses, de la proposition malsaine qu'il est entrain de me faire. Dans un moment pareil, cad complètement bourré, je suis tout simplement dans l'incapacité de juger ce qui est mal et ce qui ne l'est pas. De me départager entre l'envi et la morale. Morale que j'envoie balader la plupart du temps. Mais comment réagir ? Et bien c'est simple. Je ne réagi pas. Je reste là, les yeux dans le vague pendant qu'il remonte mon t-shirt, pendant qu'il embrasse les blessures irrités sur mon ventre, pendant qu'il descend ma braguette. La tension est insoutenable et je veux qu'on me soulage, qu'importe la personne qui se trouve devant moi. Mais quand il commence à faire glisser sa langue le long de mon membre, je ne saurai décrire cette sensation... C'était d'une violence inexplicable et à la foi d'une douceur paradisiaque.

C'était étrange, c'était comme si on communiquait. Chaque geste que je souhaitais il l'exécutait. Ma main posée sur sa tête qui faisait de lents allers retour entre mes jambes au milieu de ce parc pour enfant, en pleine nuit. Aucune fille ne lui arrive à la cheville. Je sais que c'est le seul à pouvoir me donner tant, me faire jouir en quelques minutes. Je penche ma tête en arrière en poussant un long gémissement, son visage m'observe et se tâche de sperme. Il sourit, il continue de donner quelques coups de langues sur mon gland. Un instant j'ai cru apercevoir les fenêtres du paradis. Jamais je n'avais eu un orgasme pareil. C'est tellement bon. J'ai peur d'y prendre goût...


On marche silencieusement jusqu'à notre hôtel. Je suis encore étourdie par ce qu'il vient de me faire. Mon dieu... Mon frère m'a fait la meilleure fellation du monde. A peine terminé et je me sentais déjà dépendant de ce plaisir, je ne pense qu'à une chose, y regoûter, maintenant, le plus vite possible. Il marche encore un peu de travers devant moi, dans les couloirs de l'hôtel. Arrivés devant la porte, il commence à chercher la clé électronique dans son sac. J'ai l'étrange sensation de bientôt ne plus pouvoir me contrôler, et il faut l'avouer, je n'en avais pas l'envie. Des milliers d'informations se cognaient dans ma tête, l'angoisse, la peur. Comment va-ton réagir une foi qu'on aura désoûlé ? Est-ce qu'il me laissera le droit de le toucher ? Il cherche encore la clé. Je pose une main sur la porte, je suis derrière lui. Je respire l'odeur de ses cheveux. Je frissonne de tout mon être. Il s'arrête de chercher, il s'immobilise. Son parfum est si excitant, tellement érotique...


Je caresse son ventre d'une main froide en remontant à sa gorge. Sa respiration est saccadée. Je ne peux plus m'arrêter.
Il a alors posé ses deux mains contre la porte. Dans ce couloir sombre, j'ai caressé le moindre repli de son corps. Je gémissais déjà rien qu'à l'idée de ce que j'allais lui faire. Sans jamais se débattre, sans jamais se retourner, il s'est laissé faire. J'ai débouclé sa ceinture puis baissé son pantalon jusqu'à ses chevilles fines. Ma tête sur son épaule, mes grognements alcoolisés de désirs dans son oreille, j'ai écarté ses fesses avant de lentement m'enfoncer en lui. Puis je l'ai baisé, comme un fou, sur cette porte de chambre d'hôtel. Ses cris de plaisir résonnent encore dans ma tête. J'ai deviné que moi aussi j'avais ce don avec lui. Celui de savoir ce qu'il désirait, le mouvement précis qui le fera décoller, les caresses qui le noieront de plaisir. Mes mains rugueuses sur ses hanches fragiles, ses cheveux qui sautillent, son corps que je plaque contre la porte avant de jouir, avant de m'enfoncer au plus profond, avant de me déverser en lui. Je suis essoufflé, engourdi par le plaisir. Mais le manque ne s'arrête jamais, je ne suis jamais rassasié de lui. Heureusement, nous sommes pareils. Il ouvre enfin la porte et me tire par le bras à l'intérieur. Il me jette sur le lit, puis se déshabille. Je souris, je ris enfin. J'avais retrouvé le bonheur. Enfin quelque chose qui me donnait envi de continuer. On a fait l'amour toute la nuit, même quand l'alcool s'était dilué. La porte de sortie était enfin claire, encore grâce à mon frère, j'allais sortir d'une dépression nerveuse, encore grâce à lui j'allais à nouveau être heureux.




1 mois plus tard...

Comment rentrer dans les normes ? Comment parler de ça sans être mal à l'aise ? On l'a pourtant fait. On était irrémédiablement sur-compatible niveau sexe. Comme pour tout d'ailleurs. Mais un serment était clair, même si on ne se l'était pas dit. Ce n'était que du sexe. Tomber amoureux l'un de l'autre était tout simplement contre nature. Faire l'amour ne l'était pas pour nous. C'était simplement ne pas se priver inutilement d'un plaisir sans fin, puisque nous savions que tout les deux nous en avions envi. Aucun tabou n'existait. Je croyais pourtant que ça allait être simple, que pour toujours ainsi, j'allais être satisfait du désir que je poursuivais depuis si longtemps auparavant. Un manque qu'elle qu'il soit, je lui envoyais un texto, il me rejoignait dans ma chambre, on baisait, il repartait. J'aurai pourtant dû le savoir. Tout cela était bien trop simple, bien trop beau pour que ça puisse continuer ainsi...


Ce jour, là, ce jour fatidique, nous étions à Lille, en France. En pleine tournée, la pression, le trac, le stress, je les évacuais dans son lit, entre ses cuisses. J'aurais dû le voir venir... Alors que ce soir là, il me prenait dans mon lit, j'ai encore jouit, du plus fulgurant plaisir qui soit. Il a commencé à se rhabiller, à repartir pour gagner sa chambre. Alors qu'auparavant je ne l'avais jamais retenue, j'avais pourtant envi qu'il reste encore un peu. J'ai alors tendu une main pour agripper son t-shirt.


-Tu pars tout de suite ?

-Je suis fatigué Tom... Faut que je dorme un peu.

-Dors ici si tu veux.

-Ahaha... Non écoute on se lève tôt demain. Je vais être en retard si je n'ai pas toute mes affaires à côté de moi.

-Hum... Comme tu veux.

-Je resterais plus longtemps demain soir, promis.



Il claque la porte. Des nuits de plus en plus courtes... Un sommeil de plus en plus léger... Un visage de plus en plus torturé. Je vais dans la salle de bain pour me rafraîchir. Devant la glace, je plonge mon regard dans celui de mon reflet. Il me manque. Je me fis peur à moi-même en réalisant que c'était la première pensée qui me traversa l'esprit. C'était pourtant vrai. Quelque chose grandissait en moi. Je le ressentais depuis quelques jours déjà. La baise ne me suffisait plus. Bordel, je n'avais même plus envi de coucher avec quelqu'un d'autre. Alors que je savais pertinemment que lui le faisait sans gêne. Mon c½ur se serra. Et comment puis-je le lui reprocher ? Lui était normal. Pourquoi moi je ne l'étais pas ? Si on a toujours été le reflet de l'autre, pourquoi lui éprouvait encore le besoin de chercher ailleurs ? Pourquoi je ne lui manquais pas ? Suis-je vraiment le seul à vouloir plus ? A vouloir le chérir, le faire rire, à faire passer son plaisir avant le mien ? Sa présence me manque, son odeur me manque, sa voix me manque BORDEL !!!

*SHKLAK !!!*

J'ai explosé un verre par terre. Et même encore dans ces fragments, je voyais son visage. Ses yeux tendres, sa bouche lisse, ses cheveux noirs. Et merde. Je suis tombé amoureux de lui. Je me le cache depuis bien trop longtemps. Je me recouche dans mon lit. Les draps sentent encore un peu son odeur. C'est trop dur. Je n'y arriverais pas. Bill, après m'avoir sauvé, c'est toi-même qui va à nouveau me tué ? Je n'ai pas la force de retomber dans le trou noir. Mais je sais que la clé se trouve en toi. Peut être que tu m'aimes aussi ? Soyons fou. Mais si c'était le cas, je sais que j'arrêterais enfin de souffrir. Si c'était toi le bon, alors cette foi j'en suis sûr, je cicatriserai pour toujours, plus jamais je ne saignerais. C'est quitte ou double. Et pour une foi, cette foi de trop, je n'arrive pas à lire en toi. Je ne peux pas prévoir ta réaction, je marche dans un champ de mine, les yeux bandés. Mais tu l'as peut être déjà remarqué. Tu t'es peut être déjà rendu compte que je t'appel toute les heures, que mes lèvres brûlent d'envi de te toucher, que mes yeux ont changé de couleur en te regardant. Peut être que tu te pose les mêmes questions que moi en ce moment même. Peut être que tu n'oses pas venir m'en parler. Peut être qu'il est temps pour moi de me bouger. Je t'aime, et je prendrais le risque pour ça. Je suis prêt à tout remettre en jeux.



Aujourd'hui, Rotterdam. Je n'ai calculé qu'hier que je l'aime. Et le résultat c'est que je me chie dessus depuis ce matin pour trouver un moment où lui en parler. On a terminé les répètes vers 11h. Il m'a proposé ce midi qu'on aille manger tout les deux sur le port de la ville. Et maintenant on est là, face au grand large, un cornet de frite à la main. Je l'observe discrètement. Ses cheveux volent dans le vent, son parfum envahit mes poumons. Une poussée d'adrénaline me déchire le c½ur. Soudain, une voix étrangère se met à hurler derrière nous.


-WOAAAAAAAAAAAAAA !!! TOKIO HOTEEEEEEEEEL !!!!!!!!!!!!!!


Une gamine de 14 ans court vers nous.

-Can I have an autograph??

Bill sort un marker de son sac.

-Where ?

Elle commence à écarter son décolté.

-On my boobs ! ^^


Bordel. J'ai tout simplement envi de l'éclater à même le sol. Bill signe entre ses seins puis me passe le marker. La fille se retourne puis me montre sa chute de reins. C'est bien la dernière chose dont j'ai envi. ==' Je signe tout de même. Bill ne manque pas de remarquer que je tire une sale gueule.


-Thank you ! Tom, a kiss ?

Elle me tend ses lèvres. Je suis juste dégoûté par ce que je vois. Mes mains tremblent de rage.

-FUCK OFF !!!


Criais-je en lui balançant mon cornet de frite à la gueule. Bill plaque sa main contre sa bouche, choqué. La gamine me fait un doigt d'honneur avant de partir en courant. Bill me regarde avec ses gros yeux.


-Mais... Mais pourquoi t'as faits ça ?? O.O''

-J'en ai marre de ces gamines en chaleur. Elle a qu'à directement aller faire le tapin au lieu de m'emmerder.

-Ok mais le cornet de frite t'aurait pu t'en passé ! En plus y'a du monde, bonjour la réputation ! ><'



J'avoue que j'y ai été un peu fort. Et manifestement ce n'est pas encore le moment de lui déclarer ma flamme ><' Tant pis, il me reste encore une journée à pouvoir le regarder sereinement avant l'hécatombe.



-HAAAN ! OUI TOM ! Oui COMME CA !! HAAAAAAAAAN !! OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!


*Shpouff*

La vache. Pour le coup là je l'ai vraiment mis K.O. Soit les voisins de chambres sont sourds, soit l'hôtel est vraiment bien insonorisé et il ne faudra pas manquer de leur filer un pourboire. Une foi qu'il a repris sa respiration il se relève puis commence à se rhabiller. Je lui arrache son t-shirt des mains.


-Tu ne m'avais pas promis quelque chose hier soir ?

-Han... Oui c'est vrai. Dit-il en souriant.


Il se rallonge à côté de moi, je le prends dans mes bras. Je loge mon visage dans ses cheveux, je sens sa peau frissonner. Il se dégage.

-Je dois vraiment y aller Tom.

-Tu te fous de moi ? T'es même pas resté une minute !

-Je ne préfère pas.

-Pourquoi ?? Qu'est ce que j'ai fais ?!

-Rien, t'as rien faits. Ce n'est pas ta faute.


Il remballe ses affaires.

- Explique-moi. Pars pas comme ça !

-Qu'est ce que ça peut te faire que je reste plus longtemps ou pas ?!

-Je ... ! ...

- Laisse-moi partir. Ce que je vais faire ne te regarde pas.


Il entre-ouvre la porte, je pleure déjà comme un con.

-Tu me prends pour ta pute c'est ça Bill ?

Il referme doucement la porte en silence puis se retourne vers moi.

-Qu'est ce que tu viens de dire ?

-Tu rentres, tu me baises, tu sors. Il manque plus que les petits billets verts.

-Mais qu'est ce qu'il te prend putain ?

-Tu comprends rien ! Tu comprends rien depuis le début ! Tu comprends pas pourquoi je veux que tu reste tout les soirs ?? Pourquoi j'ai envoyer chier cette groupie ? Pourquoi je ne baise plus qu'avec toi ??!!


Merde. Les mots sortent tout seul. J'aurais mieux faits de me taire. Bill pardonne moi... Dans son regard, je vois qu'il a enfin compris. Son visage est sans expression, troublé.


-Tu es... Tombé amoureux de moi ?...


Je ne sais pas ce qu'il faux répondre. Pas de 50 50, pas l'avis du publique, je suis dans une de ces merde... Il commence à faire les 100 pas dans la chambre. Je pris pour que ce soit une blague de mauvais goût. Qu'il se mette à sourire, puis à me sauter dans les bras. Mais au lieu de ça il balance la lampe de chevet contre un mur.


-Bordel ! Tu fais chier putain !!

Mes yeux s'écarquillent. Je rêve. Je n'ai jamais vu autant de rage dans ses yeux. Mon c½ur se serre.

-T'as tout gâché ! Tu me dégoute ! Comment tu peux ressentir des trucks pareils ?!


Mon ventre se tord. Mon amour est entrain de me déclarer la guerre.

-Fallait peut être y penser avant de me sucer au milieu d'un parc !

-Arrête tes conneries ! Tu vois très bien ce que je veux dire ! T'es jamais tombé amoureux de ta vie Tom ! Pourquoi est-ce qu'il faut que ça tombe sur moi ?!

-PARCE QUE TU CROIS PEUT ETRE QUE JE L'AI CHOISIS ???!!


Merde. Je pleure. Je pleure comme une fiotte. Pour une histoire d'amour en plus. Et il s'est tu. Il me regarde sûrement avec tout le mépris du monde. Je me hais, je me hais. Comment j'ai pu espérer qu'il m'aime aussi ? Je ne suis pas normal. Je n'aurai jamais du faire parti de sa vie. Il a repris son calme. Il finit de se rhabiller.


-Et tu pense que ça va passer ?

Question lourde de sens.

-Non ... Ca ne passera jamais. Tu es le bon...


Evidemment que ça ne passera pas. Je t'ai cherché depuis si longtemps alors que tu étais juste à côté de moi. Je t'aimais depuis longtemps mon amour. Et tu t'apprête à m'arracher les ailes pour toujours. Ne sois pas trop violent mon ange. Ai pitié de moi, ai pitié de l'anomalie que je suis.



Le lendemain même tu m'as éjecté du groupe. Tu as trouvé un guitariste remplaçant pour finir la tournée puis tout s'est terminé, tout s'est dissout. Le groupe n'existait plus. Tu as continué à chanter, d'abord en carrière solo, puis dans des bars au fin fond de l'Allemagne quand Tokio Hotel fut oublié de tous. Je ne te voyais plus qu'une foi par an, quand tu daignais venir aux traditionnelles réunions familiales. Mais tu ne me regardais pas. 5 ans plus tard, je t'aimais toujours. Dans mon petit appart payé au smic, je continuais à espérer te voir passer le pas de ma porte chaque matin. A ce que tu me sourisses comme avant. Avant que cette maladie d'amour ne me condamne. C'était quitte ou double, tu m'as quitté, pour toujours. Pardonne-moi mon amour, j'ai tout détruit. Tes rêves, ton bonheur, ta vie. On s'est entre tué. Mais je n'ai pu t'obliger à m'aimer. Tu m'as replongé dans le gouffre, mais tu reste ma seule raison de vivre. J'espère, j'espère toujours. Comme j'espérais ce jour là que toi aussi, tu me dises je t'aime. Comme j'espérais pouvoir un jour croire en ces trois mots que tu m'avais gravé sur le ventre : « Ich liebe dich ».
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#Posté le vendredi 12 mars 2010 19:37

Modifié le dimanche 27 mars 2011 15:14

Dancer in the light

Dancer in the light
Dancer in the light


Date d'écriture : 20 Avril 2010


Résumé : Bill est aveugle depuis toujours. Malgré tout, il sait apprécier la vie avec son handicap et cela particulièrement grâce à son frère qui n'a d'yeux que pour lui. Tout deux s'aiment d'un amour naïf et tendre. Mais tout bascule lorsqu'une opération fera retrouver la vue à Bill qui n'a jamais pu mettre une image sur les paroles et les gestes de son frère auparavant. Celui-ci appréhende sa réaction et préfèrerais mourir plutôt que de subir un rejet.


Je m'appelle Bill Kaulitz. Je suis né en 1989 à Leipzig et suis aveugle de naissance. J'ai aujourd'hui 16 ans et bien sur je n'ai jamais mis les pieds dans une école publique. A la place, je passe mes journées dans l'institut royal des sourds et aveugles de Magdebourg. Je ne lis que le braille évidemment et porte en permanence des lunettes opaques pour cacher mes iris tournés vers le ciel. Mes parents sont souvent absent. Ils s'occupent des échanges et communication à l'étranger. Heureusement j'ai un frère jumeau. Il s'appelle Tom. Il paraît que nous sommes identiques. Comment puis-je le savoir ? En tout cas c'est lui qui s'occupe de moi depuis notre naissance. Notre mère s'est arrangé pour le scolarisé dans l'école voisine de mon institut. Du coup, il vient me chercher tout les jours à la sortie du bâtiment. Je n'écoute pas la radio ni la télé et ne lis pas beaucoup. A part les boîtes de médoc, peu de choses sont écrites en braille. C'est Tom qui me tient au courant de ce qui se passe dans le monde, les dernières tendances, le dernier album qui vient de sortir. J'écoute beaucoup de musique avec lui. Même si il m'assiste depuis 15 ans, il m'assure tout les jours que je ne suis pas un boulet pour lui. Il a été formé depuis le début pour s'occuper de moi. Oui, c'est incontestablement la personne la plus importante à mes yeux (si je puis dire). Il sait que ma vie dépend de lui, et il n'en a jamais profité. Quand il a une heure d'étude, ou le midi, en fait dès qu'il le peu il vient me rejoindre à l'institut. Et c'est bien le seul qui ne me prend pas pour un débile. Et j'ai conscience que ma pénitence est plus douce grâce à lui.
Je sais que malgré tout nous somme pareille. A l'intérieur, les yeux ne fond pas la différence. Il est aussi ce que j'envi, pouvoir observer le monde autour de moi. Lui me dis souvent que parfois, il préfèrerait ne pas regarder. Je le connais par c½ur et pourtant, je ne sais pas à quoi il ressemble. Je ne connais que le grain de sa voix, l'odeur de ses cheveux, la douceur de son visage. Je l'ai bien sur imaginé des milliers de fois, en m'imaginant aussi par la même occasion. Mais l'image n'est pas fixe. J'ai beau palper son visage tout les jours avec mes mains, je ne peux pas savoir. Comme je ne sais pas ce qu'est le jaune, le bleu ou le rouge. Tout ce que je sais c'est qu'il représente une partie de moi qui s'est échappé. Il est mes yeux mais aussi ma dose d'affection permanente. Il me considère comme un être normal et c'est sûrement cela qui est unique en lui.



Nous somme continuellement ensemble et lorsque je suis seul à l'institut, j'ai parfois du mal à garder mon calme en son absence. Notre chambre n'a pas changé depuis le premier jour. Nous dormons dans la même, nous avons tout les deux refuser d'être séparé lorsque nos parents nous ont proposé. C'est par lui que tout passe. C'est le fil conducteur avec le monde extérieur. Il me forme par ses points de vue, et je sais aussi que c'est lui qui prend soin de mon apparence. Il a certains goûts douteux mais je lui fais confiance.
Le soir dans notre lit nous discutons des heures d'affilés. La plupart du temps je pose des questions sur tout et n'importe quoi. Mais le résultat final c'est que je pleure. Je l'aime tellement. Et si je pouvais me passer de voir le monde, être privé de son image m'était de plus en plus insupportable. Comme chaque soir, je fais glisser mes mains sur son visage, caresse ses joues, marque le contour de ses lèvres. Et peu à peu ma gorge se noue. Mes yeux se remplissent et je gémis contre lui. Et lui me murmure ces phrases magiques car je sais qu'elle sorte de ses lèvres...


« Tu n'a pas besoin de me voir pour m'aimer. »

« Si tu savais comme tu ébloui les passants dans la rue. »

« Tu es magnifique. Des yeux ne savent pas te décrypter tellement tu es beau. »



Souvent, ce qu'il disait me faisait pleurer d'avantage. Mais ce soir là, je ne pensais pas pouvoir contenir autant de larmes dans mon corps. Vers 16h, nous rentrons à la maison, les mains entre lacées. 1er Septembre aujourd'hui. C'est nos 16ans.


-Est-ce que papa et maman sont là ce soir ?

-Non, ils sont en Autriche. Je te l'ai répété 50 fois !

-Super...

-T'inquiète pas. Je suis là moi. Tu vas passer une super soirée, j'te garanti !

-Tu sais bien que je ne peux rien t'offrir Tom... Dis-je dans un éraillement de gorge.

- Tais-toi et rentre là dedans. Dit-il en me poussant dans la maison.


Il accroche ma main à la rampe de l'escalier puis dis en s'éloignant :

-Monte dans la chambre j'arrive !


Je m'exécute en effleurant tout les murs de la maison jusqu'à me poser sur le lit double de notre chambre. J'attends quelques longues minutes. Puis l'entend revenir dans les escaliers.

-Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire... Murmura-t-il en s'approchant doucement. Je ris.

Je tends les mains dans le vide pour le saisir mais ne le trouve pas.

-Tom ! Arrête de faire cache cache ! Dis-je en souriant.


C'est alors je sens une deuxième présence... Quelque chose remue dans ses mains. Ca couine aussi. Je sursaute. Qu'est ce que c'est que ce truc ?


-Doucement Bill. Laisse-moi te donner mon cadeau...


Il dépose sur mes genoux la chose qui bouge. Je n'ose pas toucher. Je suis perdu. Tom s'assoit à côté de moi. Il prend ma main pour m'inviter à caresser la chose palpitante. Je sens une fourrure rugueuse sous mes doigts.


-C'est un chiot. Il est pour toi. Me dit-il d'une voix douce.


Je reste crispé. Je n'en ai jamais touché un de ma vie. Tom me caresse le dos pour me détendre.


-Il est super mignon. Caresse-le.

D'une main hésitante et tremblante je m'apprête à effleurer l'animal. Tom m'encourage en guidant mon mouvement. Je touche enfin la tête de la bête. Mon c½ur se soulève puis se calme rapidement. Je la sens respirer, son dos se soulever. Je sens ses oreilles, ses yeux, sa queue, ses pattes puis je souris.


-Merci Tom. T'as encore réussi à me surprendre...

Il se mit à rire.

-Comment tu vas l'appeler ?

Le chiot gémit de ses aboiements aigus. Je le caresse maintenant à pleine main. Craquant littéralement sur la boule de poil.

-Je ne sais pas encore... Qu'est ce que tu dirais de Berlin ?

-Berlin ? Comme la ville ?


Je souris.

-Comme tu veux. C'est vrai que c'est joli.


Le chiot saute de mes genoux puis va gambader à travers la maison. J'entends un click. Tom vient d'éteindre la lumière. Je l'entends à présent fermer les volets. Je ne comprends pas vraiment ce qu'il fait. Lorsqu'il doit faire complètement noir dans la pièce, je le sens s'allonger à côté de moi sur le lit.


-Je t'aime. Dis-je instantanément.

-Vraiment ?

-... Ba... Oui !

-Tu m'aimes comment ?


C'est bien la première foi qu'il me pose cette question.

-Comment ça comment ? Rétorquais-je pour éviter la question qui me gênait.

-Qu'est ce que je représente pour toi ?


Je pose ma main sur son ventre, malgré tout un peu perturbé.

-Tout. Absolument tout.

Il me serre contre lui. Je sens sa respiration rauque bercé ma tête.

- Crois-moi Bill. Même si tu avais des yeux, tu ne serais pas capable de voir à quel point je t'aime.
Je me relève sur mes coudes.

-Je t'aime plus que toi tu ne m'aimes ! M'écriais-je.

-Tu en es sur ?

-Certains !

-Alors prouve le moi.


Un silence pesant. Mais lourd de sens. Je ne dis rien pendant quelques secondes. Mon c½ur bat la chamane. Qu'est ce qu'il attend de moi ? Non je ne peux pas. Les mots ne sortent plus. Qu'est-ce que je dois faire ? Guide-moi. Fait quelque chose. Aide-moi ! Mais il continu d'attendre en silence. Non. Pas d'assistance cette foi. Je dois me débrouiller tout seul. Je respire profondément. Mon corps est brûlant. Je me lance et commence à lui caresser le cou.


-Si il y a une seule chose que je puisse t'offrir, si toi aussi tu le désir...
Je sens son artère palpiter de plus en plus fort.

-C'est mon âme... Tout entière à toi.

Je me risque enfin à rapprocher mes lèvres des siennes. Encore une peur logé au fond de moi m'empêche de les toucher. Il presse finalement doucement mes épaules pour m'encourager à l'embrasser. Nos lèvres se touchent enfin. D'abord timidement puis avec envi, et soulagement. C'est une véritable décharge électrique qu'il m'envoi. Je sens que mon c½ur s'apprête à exploser dans ma cage thoracique. On s'embrasse pendant de longues secondes... Qui me paraissaient une éternité de plaisir et d'amour pur... Nos lèvres se décrochent enfin. Il caresse mes cheveux. Sa respiration est saccadée. Je sens son sourire dans les limbes.


-Quoi qu'il arrive, à partir de maintenant, tes yeux seront dans ton c½ur. Il n'y a que de là que l'on regarde la personne qu'on aime.

Ma gorge se noue. Je ne peux retenir mes larmes plus longtemps. J'enfonce ma tête dans son cou en sanglotant de bonheur. J'halète sans vraiment savoir pourquoi. Il m'embrasse dans le cou. Et lorsque qu'un coma vient me prendre les trippes, je m'éloigne loin de ce monde. Avec sa voix qui résonne, comme un écho au fond d'une gorge.


-Je t'ai toujours aimé Bill... Toujours ... Toujours...


Une main froide vient me réveiller. J'émerge lentement du sommeil puis ouvre les yeux. Toujours ce noir profond qui me cerne. J'entends la voix de mon frère se rapprocher.


-Bill... Bill réveille toi.

Je distingue alors d'autres présences dans la pièce.

-Ca y est il se réveille !

-Appelle l'infirmière Tom.


Ses pas s'éloignent dans un réseau de couloir. Je sens une espèce de masque posé sur le bas de mon visage. Puis une main douce me caresser le front. Ma mère...


-Où je suis ? Dis-je d'une petite voix.

-A l'hôpital mon chéri. Tu dors depuis trois jours...


Je n'arrive pas tout de suite à réaliser ce qu'elle vient de me dire. J'essai de me relever mais je suis câblé de partout. Elle me pousse à me rallonger.


-Reste calme mon ange. Nous avons quelque chose à te dire.


Mon père et ma mère prenne deux chaises et s'assoient à mon chevet. Je m'attends au pire...


-Joyeux anniversaire ! =D

- =.='''


Okay c'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais >< Je trépigne.


-Mais maman ! Pourquoi je dors depuis aussi longtemps ?

-Chut ne bouge pas. Nous sommes revenus ce matin. Et nous avons un cadeau pour toi.


Un court silence s'installe. J'attends. Mais je sens que mes parents sont très émus. Mon père prend la parole.

-Pendant que tu dormais nous avons fait des radios de ton cerveau. La technique a beaucoup progressé depuis ta naissance. Et les médecins savent maintenant pourquoi tu ne vois pas.

J'entends que ma mère renifle déjà et je sais que Tom est revenu, se tenant quelque part dans un coin de la pièce. Mon c½ur bat de plus en plus vite. Ils mettent vraiment trois plombes à en venir aux faits.

-Oui. Et donc ? Les pressais-je.

-C'est un peu compliqué mais... En gros une légère malformation d'un os de tes sinus presse sur le nerf optique.


Mon père a la gorge noué. Je dois tirer une tête complètement décomposé. Je ne comprends rien à se qu'ils racontent. Tom, voyant sûrement qu'ils me fons complètement galérer prend la relève.


-Ils vont t'opérer demain Bill ! Dans quelques jours tu pourras voir !

Ma mère fond en larmes. Quand à moi, je crois que je n'ai pas vraiment réalisé ce que Tom vient de me dire. C'est une blague de mauvais goût. Ce n'est pas possible... Ma mère chiale de plus en plus fort. Elle va finir par réveiller tout le bloc. Mon père la sort dans le couloir. Je n'ai même pas sentit les larmes me sortir à moi non plus. Ces yeux qui jusqu'à maintenant ne me servaient qu'à pleurer. Tom s'assoit sur mon lit et me caresse doucement les joues. Ma bouche se crispe. Je pose mes mains sur son visage pour tenter une dernière foi de l'imaginer avant le grand jour. Je gémis tant ma gorge me fait mal.


-Tom.. Je...


Il enlève doucement le masque qui couvrait ma bouche. Puis m'embrasse avec tendresse. Un flux électrique me traverse de nouveau. Je ne peux tout simplement rien exprimer tant le bonheur me noies de toute part. Il contemple mes yeux vides pendant quelques secondes. C'est juste le plus beau jour de ma vie...
Je me suis à nouveau endormi pour que la journée se fasse courte. Pour que demain soit maintenant. Le moment venu, on m'amène dans la salle d'opération. Ils ont autorisé Tom à venir le temps que l'on m'anesthésie. Je sens les médecins s'agiter autour de moi. Mon c½ur ne cesse de palpiter de plus en plus vite. Tom entrelace ses doigts avec les miens sur la table d'opération en me murmurant les derniers mots pour un aveugle. Il me rassure en passant sa main dans ma chevelure, en me chuchotant des je t'aime. Le sommeil sera doux et rapide quelque soit le temps de l'intervention. L'anesthésiste me prévient qu'il va piquer. Tom lâche ma main en m'embrassant une dernière foi sur la joue. L'aiguille s'enfonce dans mon épaule. Je crispe les lèvres.


-Maintenant, comptez jusqu'à 10.

- Un... Deux... Tr...



J'ai l'impression de tourner dans les airs. Plus de repère, plus de bruit, une vague me submerge et je t...
Le réveille a été lourd et violent. Des milligrammes de Propophole son encore dans mon organisme et m'oblige à rester cloué au lit. Je suis épuisé. Et je ne retrouve pas ma mobilité malgré les jours qui passent. On m'a transféré à la maison. Un bandage encercle ma tête en recouvrant mes yeux. Et les cicatrices de l'opération sur mes tempes me brûlent. Je suis réduit à l'état de légume mais quelle qu'en soit le prix, l'idée de voir le visage de mon frère un jour pourrait me faire endurer n'importe quoi. Ca va faire une semaine maintenant que je suis rentré à la maison. Tom et moi passons les journées dans notre lit. Sa tête posée sur mon ventre. Une attente longue et insupportable. Le lendemain, mon frère décida qu'il fallait que je remarche, malgré les recommandations du médecin. Mes muscles n'ont pas travaillé depuis 8 jours et rien qu'un pied posé à terre me fait mal. Tom me tient les mains pour m'aider à me lever du lit. Je me lance puis cherche l'équilibre dans ma posture. Mes os semblent comme du coton. Je tremble, chaque ligament se tendent et me font mal. J'ai l'impression de n'avoir jamais marché de ma vie. J'ai presque oublié comment il fallait faire. Tom recul. Je fais un pas. Puis deux. Puis trois. Qui me font un peu moins mal. Au bout du cinquième mes jambes lâchent et je m'effondre par terre. Tom me rallonge dans le lit. Il se blottit contre moi en reniflant.


-Tu sais Bill, à force d'avoir imaginé le monde tu seras peut être déçu...

-Déçu de quoi ?

-Je ne sais pas... De tout. Peut être de moi...

-Tom, tu ne sais pas à quel point j'ai hâte de retirer ces putains de bandages... Pour pouvoir mettre enfin un visage sur tes paroles.

-Je ne te servirai plus à rien une foi que tu verras...

-Si je savais où t'étais je te mettrais des claques.

-Si tu savais où j'aimerais être...

-Qu... Quoi ? oO



Je n'ai pas le temps de rouvrir la bouche qu'il s'en empare en quelques millièmes de secondes. Sa respiration est déjà saccadée. Il bloque ma gorge d'une main avec douceur. Je ne comprends pas trop ce qu'il se passe mais une chaleur intense parcours mon corps. Il est au dessus de moi, ses dreads s'échouent sur mon visage et son odeur gonfle mes poumons. Il caresse d'abord mes épaules, puis mon torse. Lorsque que ses doigts effleurent mon ventre, une poussée d'adrénaline viol mon c½ur.


-T.. Tom.. Qu'est-ce que tu fais ?


Il me tait avec sa bouche. Sa respiration est rauque et me brûle la peau.


-Laisse moi te rendre heureux une première et dernière foi avant que quelqu'un d'autre ne prenne ma place...


Il ne me laisse pas répondre. Je suis paralysé sous les foudres de désir qu'il me procure. Je l'entends se déshabiller. La frustration de ne pas voir ça déchire mon épiderme. Il retire mon t-shirt, sa peau brûlante se colle à la mienne. Mais je ne peux pas. C'est trop dur à supporter. Je l'arrête dans son élan, même si il est difficile à contenir.

-Tom arrête !

Il s'immobilise. Son visage à 2 centimètres du mien.

-Enlève-moi ces bandages. C'est insupportable.

-Non, je ne veux pas.

-Pourquoi ? De quoi t'as peur ?!

-Je ne veux pas être la première chose que tu vois.

-Moi je le veux !


Il se lève puis commence à se rhabiller. Je commence à pleurer.

-Tom ! Personne ne prendra jamais ta place ! Etranglais-je dans un sanglot.

Il s'arrête de bouger.

-Je... Je t'aime... à en crever. Je ne veux que toi.
Il se rassoit en face de moi. Je sais qu'il me regarde.

-Si tu le veux vraiment...


Un coup violent dans mon c½ur. Il commence à défaire l'attache derrière ma tête. Lentement, les bandages tombent un à un sur mes épaules. Je n'ai pas encore ouvert les yeux. Tom allume la lumière puis prend ma main. Mon sang palpite. J'ouvre enfin les paupières...
Une lumière intense m'ébloui. Mes yeux n'ont pas encore pris le contrôle de leurs mouvements. L'image est complètement floue. Peu à peu, je distingue une ombre.. Puis une forme... Les contours se dessinent, les couleurs s'intensifient. Des larmes naissent à mesure que le visage de Tom se dessine devant moi. Il est enfin clair. De longs cheveux blonds, des yeux en amandes, des lèvres fines. Un visage que j'avais déjà vu au fond de moi. Je sais que ce monde sera beau à découvrir. Puisque la première chose que je vois est un ange.


Il est longtemps resté sur ce lit à me regarder. A commencer dès maintenant à apprendre par c½ur les contours de mon visage qu'il rêvait de voir depuis toujours. C'était... C'était comme si on l'avait libéré de sa cage. Je n'aurais pas du lui enlever le bandage maintenant. Ses yeux sont encore fragiles. Je n'imagine même pas être à sa place, ce qu'il doit ressentir. Personne ne peut le savoir, même pas moi. Il ne bougeait plus du tout. Ses larmes ruisselantes le long de ses joues, il fixait un coin de la pièce. Alors je me suis levé puis j'ai ouvert les volets. Il bascula en arrière tant la lumière du jour l'éblouit. Lentement il s'approcha de la vitre en la touchant du bout des doigts. L'horizon bordé de champs et de cyprès s'ouvrait à lui. Un oiseau passa dans le ciel, il sursauta. Puis il tourna la tête vers moi, avec ses yeux qui me regardaient pour la première foi. A cet instant précis, je crus que mon c½ur allait exploser. Pour la première foi de ma vie, il m'était impossible de savoir ce qui lui traversait l'esprit. Ca dois être un beau bordel la dedans. Une crainte toujours encré en moi. Maintenant il va pouvoir sortir, faire des rencontre, aimer une fille... Et avec un physique pareille je ne lui donne même pas une demi-heure pour en trouver une.

Ma gorge se noue. Un sentiment profondément égoïste, mais là depuis longtemps, ré émerge. Et je commence déjà à regretter le temps ou je l'avais pour moi, où il dépendait totalement de moi. Je ne sais même pas s'il m'aime vraiment. Mais il semble avoir lu dans mes pensées et les dément fermement en m'embrassant. J'ai envi de pleurer aussi mais maintenant il le verra ! Et oui. Fini le temps ou je gagnais toujours à cache cache U.U Une idée lumineuse me traversa l'esprit (pourtant évidente). Toujours dans sa tunique d'interné, je le pousse hors de la chambre pour l'emmener devant le miroir du couloir. En voyant sa réaction je me suis dis qu'il faudrait peut être que j'y aille plus en douceur avant qu'il ne se chope une crise cardiaque. Il a d'abord eu peur de son reflet et a bien fait 10 bonds en arrière. Puis il devint silencieux, en s'approchant prudemment du miroir. Il colla carrément le front dessus en se tripotant le visage. Au bout de quelques secondes, il explosa de rire. Je sursaute. Je ne l'avais jamais entendu se marrer comme ça avant.


-Mon dieu mais Tom ! C'est quoi c'te tête ??

-Merci, t'es sympas. V_V

-Non mais j'veux dire... C'est quoi ce look ?? XD Regarde mes cheveux !

-Ba quoi qu'est ce qu'ils ont tes cheveux ? ^^

-Ba heu... Ils sont pas comme les tiens..

-J'les ai teint en noir abrutit ! xD tu te souviens pas ?

-Mais.. Mais... Je dois faire peur aux gens dans la rue ! O.O''

-Hey ! On se calme hein ! T'as de la chance d'avoir été une taupe au sommet de la mode ! Et grâce à moi !


*OUAF !* (je sais mes bruitages sont très élaborés)

Le chien arrive en courant dans le couloir.

-BERLIN !!!!!!


Il prend l'animal dans ses bras, complètement gaga. Je ne l'avais jamais vu sourire comme ça.
Le reste de la journée sembla passé en un quart de seconde. On a épluché les albums photo. Il grimaçait à chaque foi qu'il se voyait dessus, les yeux dans le vague. J'ai retiré celle où il y a nos parents. Je pense qu'il préfèrera les voir en vrai... (et surtout pour éviter la crise cardiaque U.U) Il n'a plus pleuré, mais sourit toute la journée en découvrant la maison, le jardin, et même le quartier. Il écarquillait les yeux à chaque foi que quelqu'un passait. Il avait gardé le réflexe de toucher tout ce qu'il trouvait. Il avait bien vite retrouvé ses jambes, je n'arrivais presque pas à le suivre tant il courait dans tout les sens. Alors je me suis longtemps tenu loin derrière lui en reniflant et à effacer toute traces d'émotion sur mon visage. Mais à quoi bon ? J'ai laissé couler les larmes en le voyant rire, s'extasier sur une feuille, courir au milieu de la route, poursuivre un chat du quartier. Il est enfin heureux. Et il n'a plus besoin de moi...



Je suis allongé sur le lit de notre chambre. Je tripote un bracelet comme un autiste. J'essai de refouler cette putain de déprime inconditionnelle mais rien n'y fait. J'imagine déjà le truc. Il va avoir sa propre chambre, il va aller au bahut, il ne me dira plus « passe-moi le sel », il va ramener des filles, il va les baiser toute la nuit, et moi je serai là entrain de crever comme un rat à écouter leurs cris qui me torturent déjà. J'ai beau me forcer à penser que au moins je n'aurais plus un sale handicapé sur le dos, ça marche paaaaaaaaaaaaaaaas ! J'aime ce putain d'handicapé ET JE VEUX QUIL RESTE HANDICAPEEEEEEE !!!! Putain. Je devrais aller en psychiatrie là. Et je me parle tout seul en plus c'est bien suffisant ça. Nan. J'me fais des idées. Bill m'aimera quand même. Il est quand même pas tombé amoureux seulement parce que je l'empêchais de se manger des portes ! >< On sait jamais il a peut être développé le syndrome du mec qui tient les portes oO... Putain ce que je peux être con des fois =='. J'entends quelqu'un monter les escaliers. Bon on se calme maintenant. Qui que ce soit il faut que je paraisse un minimum « normal » et totalement relaaaaaax...



La silhouette de Bill se dessine dans l'encadrement de la porte devant moi. Il rentre dans la chambre mais n'allume pas la lumière. Nous sommes immergés dans le noir. Je ne sais pas pourquoi mais mes os tremblent. Un silence pesant. J'essai tant bien que mal de le situer dans la pièce. Soudain, j'entends des vêtements glissés, puis sens le matelas s'affaisser. Il monte à califourchon sur moi. Il ? Est-ce que c'est bien lui ? Oui son odeur est sans pareille et elle me provoque déjà des afflux sanguins. Je ne sais pas si je dois y croire. Je vais sûrement me réveiller dans une seconde et là je pourrais me suicider en paix. Je sens pourtant sa peau fraîche contre la mienne. Sa bouche humide me saisir chaque recoin du visage. Mon c½ur est submergé par les vagues d'adrénaline. Mon amour je vis un rêve permanent avec toi. Et la 16ème année en ta compagnie promet de me tuer tant tu me rendras heureux. J'halète, je le caresse partout. Cet être parfait, totalement pure à mes yeux que je tiens entre mes doigts. La crise cardiaque, c'est finalement toi qui va me la donné. Qui l'aurait cru ? Il aura fallu attendre tes yeux au rendez vous pour faire l'amour dans le noir. Mon amour, je le jure, un jour tu me tueras...



*Ende*
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#Posté le lundi 19 avril 2010 21:07

Modifié le mercredi 15 décembre 2010 16:07

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